Cette guerre, elle n'est pas contre les kilos mais plutôt contre l'industrie agro-alimentaire qui veut nous garder en esclavage. Nous garder droguer à ses aliments empoisonnés.
Les mots sont forts ?
Ils sont pleinement justifiés.
Après avoir mangé une pizza, je suis obsédée par le reste de croûte froide même pas savoureux, et je passe deux jours de malaise atroce. Est-ce normal ?
Pas du tout.
Il y a quelque chose dans la farine... je ne sais pas quoi. Mais ça ne devrait pas y être.
Le même genre de mésaventure m'est arrivé avec de la confiture de fraise. Est-il normal d'être obsédé, pendant la journée, par la confiture de fraise qu'on a mangé au petit déjeuner ?
Non, ce n'est pas normal.
Ils ont mis quelque chose dedans, je ne sais pas quoi - mais je sais que c'est de la drogue.
La vraie nourriture ne devient jamais une obsession malsaine.
Je le sais parce que c'est elle que je mange, d'habitude.
Bref.
Perdre une bataille, c'est rester au même poids ; gagner la guerre, c'est atteindre son objectif de santé et de forme.
Beaucoup de femmes, j'en faisais partie, considèrent que si, après s'être donné pour objectif de perdre du poids, elles constatent que la balance ne tient apparemment pas compte de leurs efforts, elles ont perdu, elles sont en échec.
Rien n'est plus faux.
A partir du moment où vous êtes en dessous de votre poids initial et où vous ne regrossissez pas, vous êtes gagnant(e).
Il faut considérer qu'il y a deux sortes de victoire :
- l'aiguille de la balance progresse vers la gauche ;
- vous ne reprenez pas le poids que vous avez perdu.
Le fait de "stagner" est une victoire ! Et ce n'est pas une victoire facile... Donc, considérez que vous êtes en train de gagner la bataille, même si on dirait que vous avez perdu une bataille, ou du moins que vous avez fait match nul, à partir du moment où :
- vous perdez du poids :
- vous n'en perdez pas, mais vous n'en reprenez pas non plus ;
- et même si vous reprenez un peu de poids, mais ne vous découragez pas et persévérez dans les bonnes habitudes que vous avez instaurées.
Et puis, souvenez-vous : lentement arrive à son but !